Lorsqu'une femme claque la porte et s'en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l'apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l'instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l'errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d'affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d'esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire.
Jusqu'au jour où il est rattrapé par ses vieux démons. A travers les pérégrinations d'un antihéros mélancolique, flanqué d'une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu'occupent les femmes dans les mentalités obtuses.
Yasmina Khadra (en arabe : ياسمينة خضراء), nom de plume de Mohammed Moulessehoul (en arabe : محمّد مولسهول), né le à Kenadsa dans l'actuelle wilaya de Béchar (Sahara algérien), est un écrivain algérien.
Biographie
Carrière militaire
Son père est un officier de l'ALN blessé en 1958. En 1964, il envoie Mohammed Moulessehoul alors âgé de 9 ans à l'école des cadets de la Révolution d'El Mechouar à Tlemcen afin de le former au grade d'officier. À 23 ans, il sort sous-lieutenant de l'Académie militaire de Cherchell, avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant vingt-cinq ans. Durant la guerre civile algérienne, dans les années 1990, il est l'un des principaux responsables de la lutte contre l'AIS puis le GIA, en particulier en Oranie. Il atteint le grade de commandant,.